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La marquise d’Ossun

 

Geneviève de Gramont, marquise d’Ossun

Le 15 mai 1748

Mariage de Antoine-Adrien-Charles, comte de Gramont (1726-1762) et de Marie-Louise-Sophie de Faoucq, dame de Rupalley (1732-1799) fille unique de Gui-Etienne-Alexandre de Faoucq, marquis de Garnetot († le 16 mai 1734), et de Charlotte-Sophie de Sonning.

Le 13  juillet 1751

Naissance de Geneviève de Gramont, comtesse puis marquise d’Ossun, fille de Antoine, comte de Gramont et de Marie-Louise de Faoucq.


Marie-Louise de Gramont , sa mère, par Roslin vers 1774

Elle est la nièce d’Etienne-François de Choiseul (1719-1785).

François-Etienne, comte de Stainville puis duc de Choiseul
Le duc de Choiseul, son oncle

Le 17 août 1755

Naissance de son frère, Antoine-Louis-Marie de Gramont (1755-1836), futur gendre de madame de Polignac.

En 1758

Naissance de son frère, Antoine-François de Gramont, comte d’Aster (1758-1795).

Le 22 septembre 1762

Décès à Bayonne, de son père, Antoine-Adrien-Charles, comte de Gramont (1726-1762), qui fut menin du Dauphin Louis-Ferdinand, père de Louis XVI, et maréchal de camp, en 1758.

Le 10 février 1766

Geneviève de Gramont épouse Charles-Pierre-Hyacinthe, marquis d’Ossun ( 1750-1791).

Le 22 avril 1769

Mariée et munie d’un nom mieux sonnant que Bécu, Madame la comtesse du Barry, est présentée à la Cour .

Madame du Barry par Drouais

Le clan Choiseul ne désarme pas contre Madame du Barry. L’une de ses créatures, Pidansat de Mairobert, publie des Mémoires secrets à l’origine des attaques dont Madame du Barry est dès lors constamment l’objet. Il diffuse ou suscite des chansons grivoises, des pamphlets injurieux et même des libelles pornographiques (tels L’Apprentissage d’une fille de modes ou L’Apothéose du roi Pétaud). Par la force des choses, Madame du Barry se trouve soutenue par le parti dévot, hostile à Choiseul.

Pour avoir conclu le mariage du Dauphin et de Marie-Antoinette, le Premier ministre se croyait intouchable.

Le 16 mai 1770

Le mariage de Marie-Antoinette et du Dauphin est célébré dans la chapelle royale de Versailles.

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Image du film de Sofia Coppola (2006)

 Le 24 décembre 1770

Le duc de Choiseul (1719-1785) , l’un des principaux artisans du mariage franco-autrichien ( il était chef du gouvernement de Louis XV entre 1758 et 1770), est exilé à cause de son orientation libérale  dont la pratique politique s’apparente à une cogestion implicite avec les adversaires de la monarchie absolue.

Marie-Antoinette est persuadée que Jeanne Du Barry a forcé la décision du Roi.

Geneviève d’Ossun est fidèle à Marie-Antoinette qui soutient son oncle et sa mère contre Madame du Barry.
Elle ne fréquente plus la Cour jusqu’au moment où son jeune frère, le duc de Guiche , épouse Aglaé de Polignac.

Le 20 janvier 1772

Naissance de sa fille unique, Sophie Pauline d’Ossun (1772-1845).

Geneviève d’Ossun par Benjamin Warlop

Le 16 avril 1780

Son frère, Antoine de Gramont (1755-1836), reçoit le brevet de duc de Guiche.

Le 11 juillet 1780

Mariage du duc de Gramont et de Guiche (1755-1836), son frère, avec Aglaé de Polignac (1768-1803), fille de l’amie de Marie-Antoinette .

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Antoine de Gramont, duc de Guiche

Ce dernier se voit décerner un brevet de capitaine et un an plus tard, une propriété qui rapporte 70.000 ducats de rentes.

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Aglaë de Polignac qu’on appellera désormais Guichette

« Madame d’Ossun, dis-je, intéressante, tout près d’être belle, blonde sentimentale qui avait à soutenir une réputation de sagesse. Elle avait épousé un homme probe et estimable, aimé avec raison de Louis XVI qui avait du penchant pour tous les honnêtes gens ; il avait été désigné à la mission de Russie, en remplacement du Duc de Ségur (…) »

Alexandre de Tilly
Geneviève de Gramont, marquise d’Ossun

Madame d’Ossun est une charmante femme blonde, «tout près d’être belle», sans prétention particulière et dévouée de cœur et d’âme à Marie-Antoinette.

A partir de 1781

Geneviève devient dame d’atours de la Reine, en remplacement de Madame de Mailly ; elle tente de freiner les dépenses de la souveraine en matière de mode ( l’état de la garde-robe royale comporte alors 170 articles selon Pierre de Nolhac) mais a bien du mal compte tenu du flou entretenu par Mademoiselle Bertin dans son système de facturation.

Gazette des atours de la Reine Marie-Antoinette pour l’année 1782

L’habillement de la souveraine est géré par le service de la Garde-Robe. Il est dirigé à partir de 1781, par Madame d’Ossun, dame d’atours. Celle-ci a sous ses ordres plusieurs femmes de chambres, filles de garde-robes, couturières, lingères et valets. La dame d’atours est chargée de prévoir un nombre défini de toilettes réparties précisément en trois sections de douze : douze « grands habits » pour les grandes circonstances, douze « robes riches sur grand panier », à la française, puis à la turque à la fin du règne, et douze « petites robes de fantaisie », à la polonaises et robes chemises à la mode anglaise, pour le jeu et les petits soupers. Velours l’hiver, satins au printemps, soies légères et gazes l’été, ces tenues sont réformées chaque trimestre. Selon l’usage à la cour de France, les toilettes réformées sont distribuées aux employés selon des attributions bien définies, ce qui explique la rareté des costumes royaux dans les collections françaises.

« Marie-Antoinette » Hélène Delalex, Alexandre Maral, Nicola Milovanovic
Les Adieux à la Reine, avec Diane Kruger (Benoît Jacquot) - Page 2 Zchant12
Image du film Les Adieux à la Reine de Benoît Jacquot (2012)

Elle participe au lever de la Reine à Son habillement, présentant le jupon et la robe à la souveraine. C’est à Madame d’Ossun qu’il revient de présenter à la Reine la Gazette des atours avec ses échantillons de tissu pour que sa maîtresse choisît le «prêt du jour».

Image des Adieux à la Reine de Benoît Jacquot (2012)

« Madame la comtesse d’Ossun n’avait rien de brillant dans les manières : elle avait peu d’esprit ; mais, en revanche, elle était parfaitement bonne et douce, et douée d’une haute vertu.
Elle était dévouée de cœur et d’âme à la Reine ; jamais personne ne fut plus éloignée qu’elle de l’intrigue ; elle ne recherchait point la faveur de la Reine, et désirait seulement que la Reine se plût chez elle et fût contente d’elle. Sa fortune étant très médiocre et ne lui permettant pas, sans se déranger, de recevoir souvent la Reine chez elle à dîner, ni de donner des soirées où il y avait quelquefois de petits bals ou des concerts, elle le dit franchement à la Reine, en lui demandant que les dépenses de cette espèce fussent faites par les gens du Roi. La Reine, pour l’indemniser, préféra lui offrir un traitement. A la place de Madame d’Ossun, beaucoup de gens auraient profité d’une pareille offre pour demander au-delà de ce qui était nécessaire pour couvrir la dépense : elle n’en fit rien et se borna à demander 6000 livres par mois, ce qui était très modéré ; car, la Reine venant très fréquemment chez elle depuis qu’elle avait la conscience à l’aise à ce point, il en résulta que Madame d’Ossun dépensa bien au-delà de ce qu’elle recevait.»

Les Adieux à la Reine, avec Diane Kruger (Benoît Jacquot) - Page 2 Tumblr12
Diane Krüger est Marie-Antoinette dans Les Adieux à la Reine (2012)
Gazette des atours de la Reine pour l’année 1782

Les archives nationales conservent un rare volume relié en parchemin vert portant en couverture l’inscription : Madame la comtesse d’Ossun. Garde-robe des atours de la Reine. Gazette pour l’année 1782 :

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L’habillement de la souveraine est géré par le service de la Garde-Robe. Il est dirigé à partir de 1781, par Madame d’Ossun, dame d’atours. Celle-ci a sous ses ordres plusieurs femmes de chambres, filles de garde-robes, couturières, lingères et valets. La dame d’atours est chargée de prévoir un nombre défini de toilettes réparties précisément en trois sections de douze : douze «grands habits» pour les grandes circonstances, douze «robes riches sur grand panier», à la française, puis à la turque à la fin du règne, et douze «petites robes de fantaisie», à la polonaises et robes chemises à la mode anglaise, pour le jeu et les petits soupers. Velours l’hiver, satins au printemps, soies légères et gazes l’été, ces tenues sont réformées chaque trimestre. Selon l’usage à la cour de France, les toilettes réformées sont distribuées aux employés selon des attributions bien définies, ce qui explique la rareté des costumes royaux dans les collections françaises.

 Marie-Antoinette  Hélène Delalex, Alexandre Maral, Nicola Milovanovic
Marie-Antoinette feuilletant la gazette de Ses atours par Sergio Daricello, 2011

« La préférence que la Reine témoignait à Madame d’Ossun ne pouvait pas manquer de déplaire à la société de Madame de Polignac : cela eut de plus l’inconvénient de placer Madame d’Ossun dans une situation délicate envers les Polignac, avec lesquels elle avait des relations de parenté ; son frère, le duc de Guiche, depuis duc de Gramont, avait épousé la fille de la duchesse de Polignac, et c’est par là qu’il avait obtenu la survivance de la compagnie des gardes du corps que commandait le duc de Villeroy.
Madame d’Ossun se tira cependant très bien de cette difficulté ; jamais elle ne laissa échapper un mot qui pût faire du tort aux Polignac dans l’esprit de la Reine : elle se tint dans la plus extrême réserve à cet égard et se borna à faire tous ses efforts pour plaire à la Reine, sans nuire à personne, et aussi, je dois le dire, sans chercher à tirer parti de sa faveur pour obtenir des grâces, soit pour elle-même, soit pour sa famille ou ses amis.
»

Les Adieux à la Reine, avec Diane Kruger (Benoît Jacquot) - Page 2 Zchant11
C’est Chantal Thomas, auteure des Adieux à la Reine, qui incarne la marquise d’Ossun dans le film de Benoît Jacquot
Image des Adieux à la Reine de Benoît Jacquot

En 1781

Seize employés sont intégrés au service de la garde-robe et donc de la dame d’Atours :

  • une femme chargée du détail de la garde-robe
  • une couturière ordinaire
  • un tailleur de corps de robe
  • un tailleur pour les habits d’amazone
  • une blanchisseuse de linge fin
  • une monteuse de bonnets
  • une empeseuse de manches de cour
  • une faiseuse de collerettes
  • une enfileuse de diamants
  • un chargé d’entretien des diamants
  • un garçon de garde-robe
  • quatre valets de garde-robe
  • un secrétaire

auxquels s’ajoutent un grand nombre d’ouvrières et d’ouvriers spécialisés extérieurs au château.

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Marie-Jeanne Bertin

Dans les années 1770, on ne compte qu’une vingtaine de marchandes de modes.

La principale fournisseuse de la Reine est Marie-Jeanne Bertin (1747-1813), la déesse du Grand Mogol, mais on s’adresse également à Mademoiselle Pagelle, qui dirige Les Traits Galants, un autre magasin de modes, jusqu’en 1780. Adélaïde-Henriette Éloffe (1759-1806) sera, à la fin du règne, jusque pendant la révolution, la principale concurrente de celle dont on se souvient sous le nom de Rose Bertin.

L’établissement de madame Pompey fournit le service de garde-robe en enjolivements et petites pièces de toutes sortes destinées à des habits majoritairement préexistants.

La mercerie de Barbe Liévine Buffault, née Pieters gagne beaucoup en accueillant la Reine dans sa clientèle.

Pour la création des costumes et des décors du théâtre de Trianon, Elle s’adresse à Louis-René Boquet (1717-1817).

En 1783

Madame d’Ossun occupe l’ancien appartement de la duchesse de Polignac, relogée dans l’aile des princes suite à sa nomination comme Gouvernante des enfants de France. Proche des appartements de la Reine, ce confortable logis d’une dizaine de pièces situé dans la vieille aile du château , donne d’un côté sur la cour de marbre, de l’autre sur la cour des princes.

« Elle est l’une des rares personnes à assister à la naissance du Dauphin. C’est qu’elle est appréciée de Marie-Antoinette pour laquelle elle organise, avec sa fille, Pauline de Caumont La Force _bientôt récompensée par un tabouret de duchesse_, de petits concerts et des fêtes.»

Le comte de La Marck

Son intérieur sert de lieu de ralliement au cercle Polignac au temps où la comtesse Jules ne tenait pas encore salon à Versailles … d’où la division de la société courtisane entre Lamballistes et Guéménistes , ces derniers étant les amis et partisans de Yolande. Puis son salon s’oppose a celui du clan Polignac. Ce qui est étrange, car Madame d’Ossun est la sœur du duc de Guiche, gendre de la Duchesse de Polignac.

Le 11 mai 1784

Sa fille Sophie d’Ossun épouse Louis Joseph de Caumont, duc de La Force (1768-1838), grand d’Espagne, officier de marine, maréchal de camp, fils de Bertrand de Caumont La Force (1724-1773) et d’Adélaïde Luce de Galard de Brassac de Béarn (1739-1829), qui a été dame d’Atours de la comtesse de Provence et qui est désormais la gouvernante des enfants du comte d’Artois.

En 1785

« La reine… s’éloigna insensiblement du salon de Mme de Polignac et prit l’habitude d’aller souvent et familièrement chez la comtesse d’Ossun, sa dame d’atour, dont le logement était très prés de l’appartement de la reine, elle y venait dîner avec quatre ou cinq personnes ; elle y arrangeait de petits concerts, dans lesquels elle chantait ; enfin elle montrait là plus d’aisance et de gaieté qu’elle n’en avait jamais laissé apercevoir chez Madame de Polignac.»

Le comte de La Marck

Le clan Polignac voit d’un mauvais œil ces faveurs accordées à la famille d’Ossun, ne supportant pas le partage des faveurs, s’est tout de suite opposé a la Comtesse d’Ossun, sans s’apercevoir que Marie-Antoinette commencent à s’apercevoir des travers et intrigues de ce clan et se rapproche dans le même temps de Madame d’Ossun, dont Elle apprécie la simplicité de grand dame, et surtout que la Comtesse ne demande jamais rien malgré les grands frais de représentation qu’inclue la charge de Première Dame d’Atours.
Vivant contraste avec le Clan Polignac, la Comtesse d’Ossun effectue économie sur économie dans la garde robe de la Reine.

En mai 1785

« Mais il est huit heures du soir, il faut que je vous quitte, je suis à Versailles depuis hier, ne dites pas que je vous écris d’ici, car je date mes autres lettres de Paris. Adieu, il faut que j’aille au jeu de la Reine. Adieu.
A neuf heures du soir le même jour.
Je sors dans le moment du jeu de la Reine et n’ai que le temps de finir ma lettre, car je dois aller dans le moment souper chez Madame d’Ossun, dame du Palais, la Reine y sera; au sortir du souper à une heure je retourne à Paris, et cette lettre part demain matin à huit heures Adieu, je vous quitte…
»

Axel de Fersen à sa sœur Sophie Piper

Le 5 mai 1789

Ouverture des États-Généraux.

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Le 4 juin 1789

Mort du Dauphin, Louis-Joseph-Xavier-François, à Meudon.

04 juin 1789: Mort du Dauphin Louis Joseph Xavier - Le blog de Louis XVIMort du Dauphin dans les Années Lumières de Robert Enrico (1989)

Le 20 juin 1789

Serment du Jeu de paume

Reproduction du Tableau LE SERMENT DU JEU DE PAUME de Jean Louis DAVID | Jeu  de paume, Le serment, Jean louis davidTableau de Jacques-Louis David

Le 14 juillet 1789

Prise de la Bastille.

Comment la prise de la Bastille est-elle racontée par Jules Michelet ? – Un  Texte Un Jour

Le 16 juillet 1789

Fuite en exil de Yolande de Polignac et sa famille, dont sa belle-sœur, la comtesse Diane de Polignac.

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Départ des Polignac dans Les Années Lumières (1989)L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est exil-des-polignac-300x178.jpg.
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Le 17 juillet 1789

Réception de Louis XVI à l’Hôtel de Ville de Paris.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Louis-XVI-recu-a-lhotel-de-ville-de-Paris.jpg.Peinture monumentale de Jean-Paul Laurens (vers 1887)
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Image des Années Lumières (1989) de Robert Enrico

La nuit du 4 août 1789

Abolition des privilèges.

4 août 1789 : abolition des privilèges et droits féodaux | RetroNews - Le  site de presse de la BnFLa Nuit du 4 août 1789, gravure de Isidore Stanislas Helman (BN)

Le 26 août 1789

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 — Wikipédia

Le 5 octobre 1789

Des femmes du peuple venues de Paris marchent sur Versailles pour demander du pain.

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : MARIE-ANTOINETTE, REINE DE FRANCE ...

La famille royale se replie dans le château…

Le 6 octobre 1789

Vers cinq heures du matin, les appartements privés sont envahis. La Reine s’échappe en jupon par une porte dérobée.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Matin-du-6-octobre-1789.jpg.

Marie-Antoinette emprunte le passage du Roi, pour rejoindre, tout en restant prudemment en entresol, un escalier, accompagnée de Sa fille,  elle rejoint la chambre du Roi où est réunie toute la famille royale. Plus tard, Sa présence est réclamée par la foule. Elle va au-devant du peuple, courageuse, au mépris de Sa vie.

La famille royale est ramenée de force à Paris.

Portraits de Marie-Antoinette par Joseph Navlet Zparis10
Départ du Roi de Versailles, par Joseph Navlet

Elle s’installe aux Tuileries et un semblant de vie de Cour se met en place.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est MA-Delannoy-Les-Tuileries-1024x747-1.jpg.Les Tuileries

Après octobre 1789 elle suit la Reine à Paris, s’installant à l’hôtel de Caumont, rue de Grenelle.

En 1791

Le duc de Guiche, son frère, est placée à la tête de la Maison du Roi réunie à Coblentz.

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Le duc de Guiche

Le 20 juin 1791

La Reine prend la peine de faire parvenir à Son amie un billet, lui annonçant son prochain départ pour Montmédy. Elle ne laissera aucune archive personnelle, brûlant alors précipitamment ses papiers.


Madame d’Ossun quitte Paris pour son château. Elle est suspectée d’avoir été mise au courant du projet de fuite de la famille royale et produit la lettre de Marie-Antoinette pour se défendre.

Elle est alors relâchée.

Emprisonné sous la Terreur, Monsieur d’Hornoy, prisonnier à la prison des Oiseaux, raconte l’appel dont il a été le témoin le 7 thermidor an II (25 juillet 1794) :  

«L’huissier appelle Grammont d’Orsan. Madame d’Ossun se lève :
«ce ne peut être que moi»,
dit-elle, et d’un pas ferme elle s’avance.
Agée de quarante-quatre ans née et domiciliée à Paris, veuve de d’Ossun, ex noble et maréchal de camp, ex dame d’atour de la femme Capet, condamnée à mort le 8 thermidor an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspiratrice.»

Ce même jour, la duchesse de Maillé, traduite aussi devant le tribunal révolutionnaire, échappe à la mort en relevant une erreur de patronyme dans l’acte d’accusation, suspendant ainsi son exécution.

Geneviève d’Ossun aurait donc dû relevé l’erreur apportée à son nom au lieu de se résigner…

Le 26 juillet 1794 (8 thermidor de l’An II )

Geneviève d’Ossun périt sur l’échafaud, la veille de la chute de Robespierre.

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Pauvre femme … Elle est exécutée sous un prétexte fallacieux, car la lettre que lui laissa la Reine avant de partir pour Montmédy prouve bien qu’elle n’avait pas été mise dans la confidence.

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